Israël frappe l’Iran, qui prépare sa riposte : vers une escalade majeure ?

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Dans la nuit du 12 au 13 juin 2025, Israël a lancé une vaste opération militaire contre plusieurs sites stratégiques en Iran, marquant une nouvelle escalade dans les tensions entre les deux puissances ennemies. Cette attaque, baptisée « Operation Rising Lion », a ciblé à la fois des installations nucléaires, des infrastructures militaires et des centres de commandement à travers le pays.

Des frappes ciblées et meurtrières

Les frappes ont été menées par plus de 200 avions de chasse israéliens, qui ont frappé des villes comme Téhéran, Ispahan et Natanz,  un site clé du programme nucléaire iranien. L’un des objectifs les plus marquants : l’élimination du général Hossein Salami, chef des Gardiens de la Révolution islamique, tué dans l’attaque avec d’autres hauts gradés et scientifiques nucléaires.

Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux montrent des explosions massives, des panaches de fumée et la panique dans les rues de la capitale iranienne. L’espace aérien a été immédiatement fermé, et des coupures d’électricité ont été signalées dans plusieurs zones.

La riposte iranienne en préparation

Quelques heures après l’attaque, Téhéran a confirmé avoir perdu plusieurs figures clés et a promis une riposte « dure et douloureuse ». Plus de 100 drones iraniens ont été lancés en direction du territoire israélien en représailles immédiates. Selon des sources proches du pouvoir iranien, cette attaque n’est que le début d’une réponse plus large.

L’Iran a également mobilisé ses forces à la frontière irakienne et activé ses alliés régionaux, notamment le Hezbollah et les milices chiites, en vue d’une réponse coordonnée.

Une opération sans les États-Unis

Fait notable : les États-Unis, habituellement alliés proches d’Israël, ont affirmé ne pas avoir participé à l’opération, bien qu’ils aient été informés à l’avance. Le président américain a convoqué une réunion d’urgence du Conseil national de sécurité et appelé à « éviter une escalade incontrôlable au Moyen-Orient ».

Washington tente de calmer le jeu, d’autant plus que les discussions diplomatiques sur le nucléaire iranien, relancées récemment à Oman, étaient déjà dans une impasse.

Vague de choc internationale

La communauté internationale a réagi avec inquiétude. L’Australie, l’Allemagne, la Russie et la Chine ont exprimé leur préoccupation face à une potentielle guerre ouverte dans la région. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), de son côté, a confirmé que les installations nucléaires touchées ne présentaient pour l’instant aucun risque de fuite radioactive.

Sur les marchés, la tension s’est traduite par une hausse brutale du prix du pétrole (+9 %) et de l’or, tandis que plusieurs compagnies aériennes ont suspendu leurs vols au-dessus du Moyen-Orient.

Un tournant stratégique

Cette opération militaire israélienne est sans précédent depuis des années. Elle marque un changement de doctrine : frapper fort, éliminer les décideurs, et affaiblir durablement les capacités nucléaires de l’Iran. Mais elle pourrait aussi ouvrir la voie à une guerre régionale généralisée, impliquant le Liban, la Syrie, l’Irak et au-delà.

Dans les heures qui viennent, le monde entier aura les yeux rivés sur la réponse iranienne. Car désormais, plus rien ne garantit que cette confrontation restera contenue à des frappes ciblées.

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