G20 en Afrique du Sud : pourquoi Washington a choisi le boycott

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Le sommet du G20 prévu les 22 et 23 novembre 2025 à Johannesburg marque une étape historique : pour la première fois, l’événement se tient sur le continent africain, avec l’ambition de recentrer le débat mondial sur les priorités du Sud global. Pourtant, cette dynamique est ternie par la décision des États-Unis de boycotter la rencontre, une position qui suscite de vives réactions diplomatiques.

Un boycott aux motivations politiques

Washington justifie son absence par des inquiétudes liées au traitement des fermiers blancs en Afrique du Sud et aux tensions autour de la réforme foncière. Cette position est présentée comme une défense des “droits humains”, mais plusieurs observateurs y voient surtout un geste politique destiné à envoyer un signal à l’électorat conservateur américain.

La réaction de Pretoria

Le gouvernement sud-africain condamne fermement la décision américaine et dénonce une ingérence injustifiée. Pretoria assure que les accusations portées contre le pays sont exagérées et s’inscrivent dans un récit politique déconnecté de la réalité. Pour l’Afrique du Sud, ce boycott cherche à affaiblir la portée diplomatique du sommet.

Double standard

Washington se mobilise vivement pour les fermiers blancs d’Afrique du Sud ou pour les communautés chrétiennes du Nigeria, mais n’affiche pas la même énergie lorsqu’il s’agit du génocide des Palestiniens de Gaza. Une différence de traitement qui soulève une question incontournable : sur quoi repose cette logique du deux-poids-deux-mesures ?

Gildas Kinda

www.burkinaonline.net

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