Trump revendique des frappes américaines contre les sites nucléaires iraniens

Le 21 juin 2025, le président américain Donald Trump a annoncé que les États-Unis avaient mené une frappe militaire coordonnée contre trois sites nucléaires iraniens : Fordow, Natanz et Ispahan. Cette opération, menée en coopération avec Israël, visait à porter un coup décisif au programme nucléaire de la République islamique.
Dans un message diffusé sur ses réseaux, Trump a déclaré : « Fordow est anéanti », précisant que tous les avions engagés étaient « rentrés en toute sécurité ». Il a conclu son message par un appel à l’apaisement : « Maintenant, c’est l’heure de la paix. »
L’opération, selon plusieurs sources militaires, a mobilisé des bombardiers furtifs B-2 ayant largué des bombes anti-bunker GBU-57 sur le site profondément enfoui de Fordow, tandis que des missiles de croisière Tomahawk ont visé Natanz et Ispahan. L’objectif apparent : neutraliser les installations essentielles à l’enrichissement d’uranium.
Du côté iranien, les autorités ont immédiatement réagi, qualifiant cette attaque de « provocation outrageuse » et promettant des « conséquences durables ». Téhéran affirme se réserver le droit de riposter. Toutefois, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ainsi que les responsables iraniens ont indiqué qu’aucune contamination radioactive n’avait été détectée autour des sites ciblés.
Aux États-Unis, l’opération divise. Le camp républicain, à l’image du sénateur Fetterman et du président de la Chambre Mike Johnson, applaudit ce qu’il considère comme une démonstration de puissance. À l’inverse, plusieurs figures démocrates, dont Chuck Schumer, dénoncent une action unilatérale menée sans l’aval du Congrès, et appellent à un débat urgent sur la légitimité de l’intervention.
Sur la scène internationale, le Secrétaire général de l’ONU a exprimé son inquiétude face à cette escalade, appelant à la retenue et à la reprise du dialogue. Les marchés, eux, ont réagi avec nervosité : les cours du pétrole ont bondi, et les tensions dans le détroit d’Ormuz soulèvent la crainte d’un embrasement régional.
Toutefois, malgré l’ampleur de l’attaque, rien ne permet de dire, à ce stade, que le programme nucléaire iranien a été réellement stoppé. Certaines sources évoquent même que de nombreuses centrifugeuses auraient été déplacées en lieu sûr avant le début des frappes israéliennes. Téhéran aurait anticipé l’opération en dispersant ses équipements sensibles, rendant ainsi les frappes moins efficaces que prévu.
Cette opération marque un tournant stratégique majeur : les États-Unis s’impliquent désormais directement dans une guerre initialement portée par Israël. Le message de Trump est clair : forcer l’Iran à choisir entre la diplomatie et le démantèlement de ses ambitions nucléaires. Mais le pari est risqué. La région est plus instable que jamais, et nul ne peut prédire les répercussions de ce coup de force dans les jours à venir.
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