Frappe à Doha : Israël rate les leaders politiques du Hamas, partis en prière

Israël a revendiqué, mardi 9 septembre, une frappe ciblée à Doha contre la direction politique du Hamas. L’opération, présentée par l’armée israélienne comme une tentative d’éliminer plusieurs figures clés du mouvement, a provoqué la mort de six personnes, parmi lesquelles le fils de Khalil al-Hayya(l’un des dirigeant du Hamas), un proche collaborateur et un officier de sécurité qatari.
L’État hébreu a affirmé avoir visé « l’appareil dirigeant responsable des attaques terroristes », soulignant que l’opération s’inscrivait dans la continuité de sa campagne contre le Hamas. Mais rapidement, des doutes ont émergé sur l’efficacité de cette frappe.
Les principaux responsables du Hamas ont en effet survécu. Selon plusieurs récits relayés par des médias régionaux, ils auraient quitté leur réunion pour accomplir la prière, en laissant leurs téléphones portables sur place. Les signaux des appareils auraient induit en erreur les systèmes de traçage israéliens, donnant l’illusion de leur présence dans le bâtiment ciblé. Cette version n’a pas été confirmée de manière indépendante.
Cette issue rappelle que, dans les conflits modernes, la supériorité technologique ne garantit pas toujours le succès : face aux aléas humains et aux situations imprévisibles, même les opérations les plus préparées peuvent se solder par un échec stratégique.
Gildas Kinda
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