Le meurtrier présumé d’Aboubakar Cissé pourrait échapper à la prison

Une expertise psychiatrique bouleverse le cours de l’enquête sur le meurtre d’Aboubakar Cissé. Selon les spécialistes, l’auteur présumé des faits souffrait d’une abolition totale du discernement au moment du drame. Ce trouble mental profond empêche de le considérer comme responsable pénalement.
Si la justice suit les conclusions de l’expertise, l’homme ne sera pas jugé ni condamné à de la prison. Il pourrait toutefois être placé en hospitalisation psychiatrique d’office, pour une durée indéterminée, afin de protéger la société et lui-même.
Pour rappel, le 25 avril 2025, Aboubakar Cissé, jeune Malien de 22 ans, a été poignardé 57 fois, alors qu’il priait dans la mosquée Khadidja, à La Grand‑Combe (Gard). Le suspect, Olivier Hadzovic, âgé de 20 ans, s’est ensuite rendu en Italie avant d’être remis aux autorités françaises
Dans ce genre d’affaires, la loi ne cherche pas à punir, mais à soigner une personne jugée incapable de comprendre ses actes. Une décision finale du juge est attendue dans les prochaines semaines.
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