Mondial 2026 : le ralliement d’Alban Lafont aux Éléphants suscite débats au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire
Le gardien de but Alban Lafont, a décidé de représenter la Côte d’Ivoire sur la scène internationale. Né à Ouagadougou au Burkina Faso, d’un père français, Rolland Lafont, et d’une mère burkinabè, Laurence Ilboudo Marchal. Après avoir porté les couleurs de la France dans toutes les catégories de jeunes et avoir été convoqué en équipe A en 2022 sans jouer, il change désormais de cap.
Le sélectionneur Emerse Faé l’a convoqué pour les matchs des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 face au Burundi et au Gabon début septembre. Lafont, actuellement au Panathinaïkos après son passage au FC Nantes, viendra renforcer une sélection déjà compétitive, aux côtés du titulaire Yahia Fofana.
Cette décision suscite de vives réactions en Côte d’Ivoire comme au Burkina Faso. De nombreux supporters burkinabè, qui espéraient voir le natif de Ouagadougou défendre les couleurs des Étalons, expriment leur déception . En Côte d’Ivoire, au contraire, l’annonce est accueillie avec enthousiasme, certains y voyant un renfort de poids pour la défense des Éléphants.
Au-delà du sport, ce choix, qui serait normalement anodin, peut être mal compris dans le contexte actuel de tensions entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire. La décision d’Alban Lafont alimente les débats, certains y voyant un symbole pouvant raviver les rivalités entre ces deux pays voisins, déjà sensibles sur le plan diplomatique et sécuritaire.
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