L’agresseur du comédien Rasmane Ouedraogo alias Ladji Kiki Deni a été arrêté

Qu’est-ce qui s’est réellement passé ? Ce qui devait être un simple retour à la maison a tourné à la frayeur. Dans la soirée du mardi 7 octobre 2025, à la cité An 3 de Ouagadougou, le comédien et artiste Rasmane Ouedraogo, alias Ladji Kiki Deni, a échappé de peu à une agression armée à la suite d’un banal incident de circulation.
Selon son propre récit, tout serait parti d’un présumé accrochage sur la route reliant la place de la Révolution à la cité An 3, un axe réputé difficile à cause de ses nombreux nids-de-poule.
« Il klaxonnait derrière moi sans arrêt. La route est pleine de crevasses, chacun essaie de se faufiler. Il dit que je l’ai touché, mais je n’ai rien senti. J’ai continué. »
L’autre automobiliste, visiblement en colère, aurait alors pris en chasse le véhicule du comédien.
« J’ai entendu quatre coups de feu. Trois balles ont atteint l’arrière de ma voiture. Heureusement, les jeunes du quartier sont intervenus très vite. »
Grâce à la réaction rapide des habitants, Rasmane Ouedraogo a échappé de justesse à une tragédie car l’agresseur était déterminé à lui faire la peau.
Selon un reportage de la RTB, l’agresseur a été arrêté après avoir perdu sa plaque d’immatriculation dans la confusion.
Encore sous le choc, l’artiste garde son calme et s’en remet à la solidarité de ses proches :
« Je sais que c’est difficile, mais je me sens entouré. Avec le temps, la solidarité et le partage, je saurai surmonter ça. »
Cet incident, survenu en pleine ville, relance les interrogations sur la montée des incivilités routières et la prolifération des armes à feu dans la capitale burkinabè.
Cet affaire rappelle qu’en circulation, une seconde d’énervement peut suffire à tout faire basculer. Garder son sang-froid, même au milieu des embouteillages et des péripéties du quotidien, reste la meilleure arme pour éviter que la route ne devienne un champ de bataille.
Gildas Kinda
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