TGI de Banfora : La veuve de son ami le repousse, il lui ca$$e la mâchoire

Le Tribunal de grande instance (TGI) de Banfora avait, lors de son audience du mardi 9 septembre 2025, à trancher une affaire de c0ups et ble$$ures vol0ntaires portés sur une femme du nom de Clarisse (nom d’emprunt). Les faits ont été commis par Amadou (nom d’emprunt), un ami du défunt mari de Clarisse, dans la ville de Bérégadougou, située à 15 kilomètres de Banfora, province de la Comoé.
Entendu devant le parquet, Amadou a reconnu avoir donné un coup de poing à Clarisse, ce qui l’a empêchée d’exercer son activité de commerce pendant 15 jours. Selon lui, il ne faisait que « jouer » avec elle, puisqu’ils sont de vieilles connaissances. « Je l’appelle tantie choco et elle m’appelle son fils », a-t-il déclaré. Clarisse, agacée par son attitude, l’a alors poussé violemment au sol. Fou de colère, il s’est relevé et lui a asséné un coup de poing à la mâchoire avant de s’en aller sans se soucier de l’état de sa victime.
Au cours des débats, il est ressorti que la nature de ce « jeu » consistait pour Amadou à taper les parties intimes de Clarisse ou à surgir derrière elle pour l’enlacer en public.
Le procureur du Faso, près le TGI de Banfora, a cherché à connaître la nature exacte de leurs relations. Clarisse a expliqué que les deux se connaissent depuis plus d’une dizaine d’années, par l’intermédiaire de son défunt mari, ce qui rend son attitude encore plus inacceptable à ses yeux. Elle a ajouté qu’Amadou n’en était pas à son premier comportement déplacé, et qu’elle lui avait à maintes reprises demandé d’arrêter.
Le jour des faits, Clarisse dit être entrée dans un café à la recherche d’un de ses clients. Amadou, qui s’y trouvait, s’est approché d’elle et lui a tapé les fesses avec son bassin. Elle lui a aussitôt fait des reproches. Après s’être calmé un instant, il est revenu répéter le même geste. Cette fois, Clarisse a réagi en le poussant, le faisant tomber. Amadou, vexé, s’est relevé et lui a donné un coup violent à la mâchoire, ce qui lui a valu la perte de plusieurs dents. Après son forfait, il n’est jamais revenu s’enquérir de l’état de sa victime, pas même à l’hôpital. « On dirait que c’est une chienne qu’on a frappée et qu’on a laissée », a dénoncé Clarisse à la barre.
À la fin des débats, le président du tribunal a demandé à Clarisse, en sa qualité de partie civile, ses réclamations si Amadou venait à être reconnu coupable. Elle a demandé la somme de 500 000 F CFA à titre de dommages et intérêts.
Pour sa part, le procureur du Faso a requis qu’Amadou soit reconnu coupable de coups et blessures volontaires sur la personne de Clarisse et a demandé une peine de 12 mois de prison ferme ainsi qu’une amende de 250 000 F CFA également ferme.
Le délibéré a été renvoyé au mardi 23 septembre 2025.
Source : Wangola Médias
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